Après une période d’absence due à la crise sanitaire, la compagnie Atipik repart avec une nouvelle équipe constituée d’élèves motivés issus des cours avancés d’AscEnDanse Hip Hop.
En mathématiques, et plus particulièrement en géométrie , on appelle point à l'infini un objet adjoint à l'espace que l'on veut étudier pour pouvoir plus commodément y définir certaines notions
de limites « à l'infini », ou encore pour obtenir des énoncés plus uniformes, tels que « deux droites se coupent toujours en un point, situé à l'infini si elles sont parallèles
».
L’enjeu de cette pièce est de rendre visible les différents mouvements des émotions. Ce dialogue intérieur avec le danseur sur scène, questionnant les émotions avec les autres danseurs et le spectateur est une réflexion sur l’infini, celui qui, par son processus, nous permet parfois de lâcher prise vers un état second.
Et pourquoi ne pas accepter que cet état nous permette de survivre psychologiquement à ce qui est insupportable ? En s’immergeant dans cet autre monde, le danseur s’échappe l’espace d’un moment
pour se livrer à un monde dont lui seul définit les parallèles.
Cette pièce est un dialogue s’appuyant sur la technique corporelle du popping mais aussi sur la musique, les costumes et sur l’interprétation.
Force est de constater que ce va et vient permanent est nécessaire à la construction d’un monde social réinventé.
Chorégraphie, mise en scène : Claire Moineau
Montage sonore: Alexandre Bouvier
Durée: 5,44 minutes